Berce du Caucase

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Berce du Caucase : bilan très positif après quatre années de lutte soutenue

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2022

Après plus de quatre années de lutte contre la berce du Caucase, les neuf organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches sont confiants pour la suite. « Nos efforts communs nous permettent de savoir que plusieurs des colonies ne représentent plus une menace immédiate, » affirme Véronique Brochu, directrice générale du Comité de bassin de la rivière Chaudière. Au total, plus de 250 000 plants de berce du Caucase ont été traités par les équipes des OBV de la région.

Un portrait juste de la situation
Grâce à la participation des différents acteurs du territoire et aux nombreux signalements des citoyens, les OBV peuvent maintenant affirmer avoir un portrait plus complet de la situation. « Nous connaissions les principales colonies, mais les citoyens nous ont permis de localiser de nouvelles colonies et d’éviter la propagation de la berce du Caucase, » soutient Emmanuel Laplante, directeur général du Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour. Au total, plus de 400 nouvelles colonies ont été inventoriées grâce à la participation du public depuis 2018.

Une boîte à outils pour la pérennité
Au fil des ans, les OBV de la région ont sensibilisé et formé de nombreux acteurs du territoire à identifier et éradiquer la berce du Caucase. Tous les outils utilisés sont maintenant disponibles en ligne dans une boîte à outils : fiches d’information, protocoles d’éradication, articles de littérature scientifique, vidéos d’information. Bref, tout y est pour permettre aux acteurs de poursuivre la lutte, au besoin, de se renseigner sur le sujet ou de sensibiliser leurs publics à la dangerosité de la berce du Caucase, par exemple.

Une lutte à finir, les prochaines années critiques
Les OBV de la région restent tout de même prudents. « Il reste encore quelques colonies problématiques et quelques années de lutte et de suivi avant de pouvoir affirmer que la banque de graines au sol est véritablement épuisée, » prévient François Lajoie, directeur général de l’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud. En effet, les graines au sol peuvent rester en dormance et germer après plusieurs années avant de pousser. Bien que l’objectif zéro graine au sol ait été atteint au cours des quatre dernières années, un suivi rigoureux demeure nécessaire pour s’assurer qu’une infestation de berce du Caucase ne reprend pas.

Une démarche est actuellement en cours pour financer une 2e phase de la lutte contre la berce du Caucase. Tablant sur l’expertise des OBV en la matière, François Lajoie a été mandaté pour rencontrer plusieurs instances pouvant contribuer sans tarder à cette phase d’éradication de la berce du Caucase dans la région au cours des prochaines années.